Depuis quelques jours, les cours du pétrole ont fortement grimpé. Cette hausse est stimulée par une offre américaine, qui est néanmoins toujours perturbée par la grande vague de froid. Pour les livraisons en avril dernier, le baril de Brent de la mer du Nord a fini à 65, 45 de dollars à Londres, soit 2,33 dollars de plus depuis le 9 janvier 2020.
Les répercussions sur les productions américaines soutiennent les prix de Baril de Brent
Tous les prix continuent toujours d’être soutenus par les retours négatifs sur la production américaine. Une grande vague arctique a touché l’État du Texas la semaine dernière. Or cette ville américaine est le poumon énergétique américaine.
D’après les remarques de l’analyste de Commerzbank, Carsten Fritsch, cette période climatique extrême a provoqué l’arrêt de 40 % de la production pétrolière de l’État. Cette vague de froid a probablement affecté la production de Texas d’une manière plus importante, plus que ce que les marchés attendaient. C’est ce qu’indique aussi Andy Lipow de Lipow.
En plus de ces faits majeurs, on remarque que plusieurs gouvernements sont en train de rouvrir leurs économies. Ce facteur va absolument accroître la demande de l’or noir. Ces analystes prévoient également que le prix du Brent va atteindre 70 et 75 dollars de façon rapide parce qu’ils s’attendent à ce que le grand patron du pétrole, OPEP mette un peu du temps à faire une accélération de la production pour répondre à la hausse de la demande mondiale.
Le pétrole est aussi un bon produit d’investissement qui offre une bonne protection contre l’inflation
Pour bien faire, les membres de l’OPEP peuvent absolument, s’ils le veulent bien donner une action rapide à la production, selon les estimations de Andy Lipow. Une production qui fournira tous les éléments nécessaires qui pourraient former une forte protection contre l’inflation. La question majeure qui se pose actuellement est de savoir de combien les entreprises, vont-ils augmenter les productions en avril prochain. Le marché a au moins enregistré les deux signaux lancés par les deux géants de l’accord de l’OPEP+. Il s’agit de l’Arabie Saoudite et la Russie.